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2014
::: "24 novembre, un an après"
[20.11.14]
Communiqué marquant
le premier anniversaire de la votation du 24.11.2013
2013
::: "Résultat du 24.11 – Article du Quinquet"
[05.12.13]
Article paru
dans le Quinquet de décembre 2013
::: "De la nécessité d’aller voter"
[14.11.13]
Relatif à la
votation régionale du 24 novembre 2013
::: "Marche du Pierre-Pertuis : discours"
[03.10.13]
Prononcé à
l’occasion du rassemblement à Pierre-Pertuis le 28.09.2013
::: "Biel - Bienne ?!"
[23.08.13]
Relatif à
l’action menée en marge du Conseil de Ville biennois
du 22 août
::: "Une charte ? Quelle charte ?!"
[27.04.13]
Relatif à la
charte interjurassienne de l’AIJ
::: "Le vote se précise"
[29.01.13]
Suite à la
prise de position du Grand Conseil bernois du 28 janvier 2013
2012
::: "Motion Blanchard acceptée !"
[01.12.12]
Relatif à
l’acceptation de la motion Blanchard – Hadorn par
le Grand conseil bernois
::: "La Gauche séparatiste ?"
[23.10.12]
Suite à la
prise de position de « La Gauche » en faveur d’une séparation du
canton de Berne
::: "Fête des saisons : tribune pour
séparatistes ?"
[11.08.12]
Courrier de
notre porte-parole relatif à l’invitation du canton du Jura à la Fête des
saisons à Tavannes
::: "Quand l’histoire se répète"
[20.02.12]
Suite à la
déclaration d’intention de la conférence tripartite pour résoudre la question
jurassienne
2011
::: "Congrès de Force Démocratique 2011"
[08.10.11]
Discours
prononcé lors du 59e Congrès de FD au CIP à Tramelan
::: "Dans la continuité"
[01.06.11]
Suite à la
prise de position du CJB concernant l'avenir institutionnel du Jura bernois
::: "36 ans plus tard"
[16.03.11]
A l'occasion
de la commémoration du 16 mars 1975
2010
::: "Encore et toujours"
[10.05.10]
A l'issu des
séances interactives de l'AIJ
::: "Discours du 16 Mars"
[13.03.10]
Prononcé à
l'occasion de la commémoration du 16 mars à Cortébert
2009
::: "Ca baigne!"
[03.09.09]
Suite aux
déclarations du Gouvernement bernois et du Grand Conseil sur la suite à
donner au rapport de l'AIJ
::: "Autant en emporte le vent"
[15.05.09]
Les
réflexions du comité directeur du Groupe Sanglier suite à la publication du
rapport final de l'AIJ
::: "La fin du commencement"
[04.05.09]
En réaction à
la publication du rapport final de l'AIJ
::: "AIJ partiale: un pléonasme!"
[10.02.09]
Dans
l'attente du rapport final de l'AIJ prévu pour le 4 mai 2009
2008
::: "La jeunesse et ses préoccupations"
[29.11.08]
Discours
prononcé à l'occasion du 56ème Congrès de Force Démocratique au CIP à Tramelan
::: "Agitateurs un jour, agitateurs toujours!"
[24.11.08]
Communiqué de
presse en réaction aux nombreux courriers des lecteurs de séparatistes dans
le JDJ
::: "Rapport Jeanrenaud, on l'avait
dit!"
[26.09.08]
Communiqué de
presse en réaction à la publication du rapport Jeanrenaud,
commandé par l'AIJ
::: "Ceux du Haut seraient-ils masos?"
[03.04.08]
Communiqué de
presse suite à la pétition lancée dans les montagnes neuchâteloises demandant
notamment le rattachement de celles-ci au canton du Jura
::: "Lettre à Micheline Calmy-Rey"
[19.02.08]
Suite à sa
venue dans le Jura bernois à l'occasion du concert de la chorale ouvrière de Tramelan
::: "Jura 6C"
[19.02.08]
Communiqué de
presse suite à la publication intermédiaire du rapport de l'AIJ
2007
::: Conférence de presse
[23.11.07]
Conférence de
presse tenue à Tramelan à l'occasion du changement
de présidence à la tête des Sangliers
::: L'opportunisme n'a pas payé
[13.11.07]
Communiqué de
presse en réponse aux récentes missives de Maxime Zuber.
::: Barbouillages et mensonges
[13.09.07]
Communiqué de
presse, suite aux attaques personnelles, œuvres de Maxime Zuber
subies par le Groupe Sanglier.
::: Lettre à Christoph Blocher
[27.08.07]
Lettre remise
au Conseiller Fédéral Christoph Blocher, lors de sa venue dans le Jura
bernois à l'occasion d'un séminaire organisée par l'UDC Jura bernois.
::: Aucune occasion n'est mauvaise!
[09.07.07]
En réponse au
drapeau jurassien tagué à Glovelier et aux
déclarations du Groupe Bélier dans les médias du 06.07.07.
::: Du besoin d'exister
[01.06.07]
Paru dans le
Boutoir de Juin 2007.
::: Nous avons cru rêver
[21.05.07]
En réponse à
l'article de M. Blaise Droz, paru dans le Journal du Jura du 21.05.07, dans
la rubrique "impertinences".
::: Bonne nouvelle!
[18.01.07]
A propos des
stratégies du PSA pour les élections fédérales d'octobre 2006.
::: Revue de presse du printemps 2007
2006
>>> Jean-Marie
Joset : "Le Gouvernement a le pouvoir, il lui
manque l'autorité"
>>> Le coup de
gueule de Jean-Marie Joset
>>> Encore merci !
>>> C'est pas
vrai !
>>> La TSR est incorrigible
::: Revue de l'automne 2006
2005
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>>> Enfin !
>>> Une toute belle fête
>>> 30 ans et plus que ça
suffit
2004
>>> Des Sangliers
scandalisés
>>> Après le 16 Mars...
2003
>>> 30 ans de loyauté
Le Boutoir
>>> Retrouvez les archives du Boutoir
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Année 2006
Jean-Marie
Joset : «Le Gouvernement a le pouvoir, il lui manque
l'autorité»
Notre
hôte est sous son balcon dans la cascade de fleurs d'un luxuriant rosier grimpant
dont la majesté bouleverse ma photographe. Lorsqu'elle s'en ira, le maître
des lieux lui offrira la plus belle rose de son jardin. Jean-Marie Joset est
un galant homme.
::: «Je n'ai plus confiance ...»
Les exégètes de la politique, depuis peu, l'admettent l'action du, FLJ, ou
Front de Libération du Jura, a fait bouger la Suisse au point, en tout cas,
d'accélérer la création du nouveau canton. Mais les actes du FLJ étant
illégaux, qualifiés de terrorisme par d'aucuns, chacun les condamna, même ceux
qui, au bout du compte, en bénéficièrent. Kafkaïen, ubuesque. Et douloureux,
surtout, pour cet homme, Jean-Marie Joset, résistant ignoré, renié dans son
propre pays.
«C'est ceux qui ont la parole qui sont dangereux. Et quand il n'y en a qu'un
qui parle ...»
Il est calme, mais pas serein; souriant, mais pas joyeux. Désenchanté, c'est
certain. Il n'était pas chaud du tout pour cet entretien :
- «Je n'ai plus confiance en personne, comprenez-moi, on m'a tout fait dans
ce canton.» Mais comment refuser de prendre la parole quand on se plaint de
ne jamais la recevoir ? Jean-Marie Joset accepta, donc, aux mêmes conditions
que tous les invités de cette rubrique, c'est-à-dire sans possibilité de lire
l'article avant sa parution. Il garde l'impression de prendre un risque, et
il n'aime plus vraiment ça. C'est vrai qu'il a beaucoup donné.
::: Chaque pays a ses vertus
L'homme est né à Courfaivre, dans une famille
d'agriculteurs de cinq enfants. Quatre ans d'école au village, trois ans au progymnase, un an à Saint-Charles, six mois «aux
Allemands», l'itinéraire quasi classique d'un jeune de l'époque. Il entre à
l'usine avant la fin de l'adolescence puis s'engage aux PTT (service postal
suisse, ndlr): La Chaux-de-Fonds, Bienne, Zurich ...
C'est à Zurich, à côté de son travail postal, qu'il fera un diplôme de
commerce, en allemand. Il cumule l'école (8 h-17 h) et le service postal (20
h-4 h), s'accorde 3 heures de sommeil, décroche son diplôme et pratique cinq
langues : français, allemand, anglais, italien, espagnol.
Il se rend en Angleterre, dans un collège, et assure son intendance en
devenant serveur dans un cinq étoiles britannique :
- «Engoncé dans un frac, avec mon anglais scolaire, mes maladresses: ce n'est
pas facile de manipuler les petits pains entre une fourchette et une cuiller,
j'ai eu quelques surprises.»
Ensuite ce sera l'Allemagne, puis Barcelone :
- «J'ai travaillé à Londres grâce à l'allemand, à Hambourg grâce à l'anglais,
en Espagne grâce à l'allemand.»
Et partout il fait ses humanités :
- «J'ai appris ce qu'était un gentleman en Angleterre, ce qu'
était le travail en Allemagne, et ce qu'était le respect et la dignité
en Espagne...»
Respect et dignité, les maîtres mots de son credo :
- «Ma conduite est basée sur un principe qui en vaut trois : le respect de
soi, le respect de l'autre, et se faire respecter.»
::: «Regardez ces chiards...»
Des bons sentiments qui le conduiront loin. Jean-Marie vit et travaille au
soleil de Barcelone où il se sent heureux. Jusqu'au jour où la Tornos (entreprise de sa région, ndlr) le contacte pour
lui proposer un emploi en rapport avec sa connaissance des langues :
- «J' ai fait l'erreur de ma vie en revenant ici.
Peut-être qu'on a un destin et qu'on ne peut pas y échapper.»
L'expérience à la Tornos fait long feu, Jean-Marie
se retrouve à Bienne, dans un entreprise horlogère :
- «J'y étais heureux, bien dans ma peau. Je voyais ce qui se passait dans le
Jura, sans autres états d'âme.»
Jusqu'au déclic :
- Il y a eu deux déclencheurs en 1962: le canton de Berne a dessiné des
écussons bernois sur tous les panneaux de villages, ce qui était une grosse
provocation; et lors d'un défilé militaire à Moutier, j'ai entendu le colonel
S., de Delémont, dire des Jurassiens : regardez ces chiards, ils n'osent pas
bouger. Il avait un peu raison, remarquez. Peu après je vais chez Marcel Boillat, qui était un excité, mais ça je l'ai compris
plus tard, et on décide de choquer. On est allé recouvrir tous ces écussons
avec de la peinture, et on a signé FLJ, en référence au FLN (Front de
libération national algérien), histoire de «leur» faire un peu la trouille.
Pour moi ça devait s'arrêter là; Je ne suis pas un terroriste, juste un
résistant. «J'ai fait ça pour la dignité des Jurassiens, je n'ai compris que
plus tard qu'ils n'en avaient pas»
Ce ne fut pas le seul acte du FLJ ...
- «A chaque nouvelle gifle des autorités bernoises, on a défendu le peuple
jurassien. On avait le sentiment qu'il était avec nous.»
::: «J'ai fait ça pour la
dignité des Jurassiens, je n'ai compris que plus tard qu'ils n'en avaient
pas.»
Il y a eu un commandement retiré à un officier jurassien (l'affaire Berberat) et le projet de la place d'armes de Bure : le
FLJ a alors incendié des propriétés de la Confédération. C'est le début d'une
double vie pour Jean-Marie Joset :
- «On écoutait les commentaires, on lisait les journaux, mais on devait jouer
les candides.
Psychologiquement, c'est assez stressant, d'autant plus que je travaillais
toujours à Bienne.»
::: Déstabiliser les casquettes
Excitant ?
- «On ne cherchait pas l'action, mais un résultat. C'était presque amusant de
voir à quel point ça remuait. C'est vrai: déstabiliser les grosses casquettes
qui nous prenaient pour des imbéciles, c'est assez réjouissant.»
Pourtant Jean-Marie Joset ne suivra pas son complice jusqu'au bout ...
- «Il voulait s'en prendre à un train, pour moi c'était exclu de risquer de
blesser quelqu'un. J'ai refusé, c'est lui qui y est allé (à Studen).»
Quelques jours plus tard une explosion secouera la Banque Cantonale de Berne
à Delémont. Le FLJ répondait ainsi à l'arrestation des «Innocents de Courfaivre», deux familles emprisonnées par des
enquêteurs qui se fourvoyaient. Mais quinze jours plus tard :
- «Je me suis fait ramasser le matin, en allant au boulot. J'étais à peine
sur mon vélo que des policiers ont surgi de partout.»
Son complice est arrêté en même temps:
- «Je me suis fait coincer pour rien du tout : un bout de mèche qui avait
servi à un essai a été retrouvé chez moi.»
C'est la prison, les interrogatoires.
- «Quand j'ai vu que même les Jurassiens nous crachaient dessus, peut-être
par peur d'être impliqués, j'ai tout déballé ...»
::: Un écho international
Il pleure sans bruit, trahi par ceux dont il voulait sauver la dignité, vendu
à la police, affirme-t-il, par les plus hauts dignitaires du mouvement
séparatiste. Il dit avoir les preuves. Il ne me les montre pas. Le procès a
lieu en 1966, au Tribunal fédéral de Lausanne. Un procès retentissant, avec
des légions de journalistes venus de partout :
- «C'était ça, l'internationalisation de la Question jurassienne, bien avant
toutes les actions du Bélier. Le RJ, ce n'était que des brailleurs. En 1970,
à Moutier, Henri Huber, alors conseiller d'Etat bernois, a dit, puis répété
pour un de vos confrères : si le Gouvernement bernois a changé d'attitude, ce
n'est pas à cause du RJ, mais à cause du FLJ. Donc je ne suis pas un
terroriste! »
Le procureur réclame quatorze ans de réclusion, le tribunal en prononcera
sept contre Joset, huit contre Boillat, reconnu
coupable en plus de l'attentat de Studen :
- «C'est à cause de cette différence d'une année de prison qu'on a dit que Boillat était le chef.»
Jean-Marie sourit maintenant. Il a fait quatre ans et huit mois de
pénitencier, eut toutes les possibilités de s'évader mais n'en profita pas,
contrairement à son complice :
- «C'est mon pays, je voulais rester ici. J'ai fait une maturité commerciale
à Bochuz (nom de la prison, ndlr).»
Même la prison peut avoir du bon. A sa sortie, en 1968, il ira fleurir la
tombe du major Davel, puis se retrouve sans emploi, bardé de dettes, avec des
actes de défauts de biens pour 94' 000 francs. Un gros handicap aujourd'hui
effacé à l'amiable par un versement symbolique de 1000 francs ...
- «Grâce à l'intervention du Dr Gehler, qui fut
conseiller national.»
Le Dr Paul Gehler, un autre résistant, mais du bord
bernois. Aujourd'hui d'ailleurs, il ne le cache pas, Jean-Marie Joset a
davantage d'amis du côté des antiséparatistes que
des autonomistes :
- «Comprenez bien que je n'ai jamais rien eu contre les Bernois, j'étais
révolté par l'arrogance du gouvernement. Mais je n'ai jamais ressenti l'antigermanisme viscéral et primaire des ténors du
Rassemblement jurassien qui, en 1967 déjà, clamaient leur renoncement au
district de Laufon. C'est une hérésie et une
abdication. On aurait très bien pu faire pour Laufon
ce que l'on fait pour Ederswiler. Je me suis battu
pour un canton à sept districts. Tout ce que j'ai fait n'a servi à rien.»
::: «Je n'ai rien à espérer»
Des regrets ?
- «Oui, que des regrets. Absolument. Aujourd'hui je ne lèverais plus le petit
doigt pour faire changer quoi que ce soit.»
Il a l'impression que tout le monde lui en veut, qu'il est traité comme un
paria. Et il y a du vrai. Lorsque le nouveau canton s'est mis en place, il
s'est dit qu'il y trouverait peut-être la sienne, lui aussi :
- «Je me serais vu dans le tourisme, par exemple, à cause des langues
notamment. J'étais du PCSI, comme Beuret, Montavon. On n'a même pas répondu à mes postulations.
J'étais, et je suis toujours à l'index. Je reste dans le Jura parce que c'est
mon pays, parce que je l'aime, mais je n'ai rien à espérer de quiconque ici,
où je suis encore victime de la malveillance et l'incompétence des
autorités.»
Il n'y a plus de colère dans ses yeux ni ses mots, juste une profonde
tristesse. Il sourit pourtant :
- «La Mobilière de Berne a fait valoir une facture de 150'000 francs qui a
été liquidée pour cent francs. La Banque Cantonale du Jura (qui a succédé à
la Banque Cantonale de Berne) a fait valoir des dégâts pour 10'000 francs,
quinze fois moins, et a aussi exigé 100 francs. J'ai envoyé 50 francs, non
mais, c'est quand même grâce à moi qu'ils sont là ! Vous voyez, ce nouveau
canton, c'est ça ...»
Petit et décevant, à tous égards.
Quotidien Jurassien, le 26 juin 2004
Entretien avec Jean-Marie Joset par Jacques Houriet
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Le
coup de gueule de Jean-Marie Joset
::: Préambule
Ceux qui se sont lancés dans la narration de l'Histoire jurassienne récente, càd. depuis 1947, n'ont présenté que des "maltraités
d'Histoire jurassienne". Ils ont ignoré, falsifié ou nié, éliminé, des
faits probants ayant changé le cours de l'Histoire, ceci dans le but
d'attribuer à Béguelin et au Rassemblement
Jurassien (le RJ, ndlr), des mérites qui ne sont pas les leurs et des titres
auxquels ils n'ont pas droit.
Pour avoir été acteur principal, témoin, voire opposant et dénonciateur
d'atteinte à l'honneur de ce canton et de leurs auteurs, je me dois de faire
œuvre de mémoire et de rétablir la vérité, pour mes enfants d'abord et pour
la jeunesse de ce pays, non contaminée, ensuite, afin de les préserver de la
manipulation et qu'ils ne soient pas victimes de l'imposture.
Pour les plus âgés, complices de Béguelin ou ses
manipulés - et fiers de l'être, - la vérité sera considérée comme un
sacrilège.
Preuves à l'appui, je démontre par l'écrit qui suit, "La fin d'une
supercherie - Autopsie d'une trahison", un résumé succinct mais exact,
le destin, les causes de l'éclatement de ce pays, voulu, programmé,
inéluctable. De l'auto-démolition.
Je suis bien conscient qu'après avoir été seul pour me battre pour ce canton
(Marcel Boillat n'étant qu'un boulet), seul pour
mener les actions mentionnées, je me retrouve seul à dire la vérité, seul
contre des médias qui la refuse pour faire passer la leur, seul à faire face
à une population que Béguelin méprisait, (il la
traitait de piétaille) qui a été manipulée sans qu'elle s'en rende compte et
qui n'est pas prête à brûler ce qu'elle a adoré.
Le silence, le désintérêt des Jurassiens est celui de gens trompés et qui
reste un non-dit. Mais la vérité fait son chemin.
::: A propos du dixième
anniversaire de la disparition de R. Béguelin
La fin d'une supercherie - Autopsie d'une trahison
Le Rassemblement jurassien a été fondé en 1947. En 1951, Berne reconnait le
Jura des 7 districts ainsi que le drapeau jurassien. En 1959, une première
consultation sur l'ensemble du Jura donne une faible majorité rejetante.
En 1962 débutent mes actions au sein du Front de Libération Jurassien (FLJ)
qui secouent le Jura, Berne et la Suisse et font prendre conscience à
celle-ci du problème jurassien.
Mon arrestation en 1964 est due à la délation de R. Béguelin,
qui a utilisé sa fonction pour se venger de l'avoir privé d'une de ses
conquêtes extraconjugales, ce qui lui avait valu l'épithète de "cocufieur cocufié".
En 1966 avait eu lieu le procès de Lausanne qui a eu un impact indéniable en
Suisse et a internationalisé le problème jurassien. A l'issue de ce procès,
R. Schaffter avait déclaré : dans un accès de
franchise ou d'inconscience : "Le FLJ a fait davantage avancer la
question jurassienne en 18 mois que ne l'a fait le RJ en 18 ans"
A plusieurs reprises, des conseillers nationaux ont tenté de faire entrer le
problème jurassien sous la coupole fédérale. Mais à chaque fois, l'entrée en
matière leur a été refusée. C'est ainsi qu'en 1968, du fond de ma cellule,
j'ai fait parvenir une demande en grâce qui a été traitée par l'Assemblée
fédérale. Jean Wilhem l'avait courageusement
défendue. c'est alors que le conseiller aux Etats, Blaise Clerc de Neuchâtel,
était intervenu pour demander l'intervention fédérale, disant que la
confédération ne pouvait pas me refuser la grâce sans intervenir d'une autre
façon. C'est ainsi qu'un mois plus tard, la Commission confédérée des bons
offices était créée.
Quelques mois plus tard, à Moutier, Béguelin
faisait voter l'exclusion du district ALLEMAND de Laufon
par l'assemblée des délégués à Moutier, provoquant ainsi le début de
l'éclatement de la Patrie jurassienne et une véritable trahison.
Afin d'atténuer mon succès et se l'accaparer, il avait fait accepter par la
foule à Delémont, une intervention auprès de la Confédération afin de mettre
en marche une procédure pour un Jura à six districts, ce qui lui permettrait
de satisfaire sa haine germanophobe. Il démolissait ainsi, avec la soutien de gens irresponsables, le Jura historique pour
un Jura ethnique Bien plus tard, il a utilisé l'argument fallacieux des
"caisses noires" bernoises pour camoufler sa trahison.
En 1970, M. Henri Huber, conseiller d'Etat bernois, était venu à Moutier,
faire une conférence sur les modalités du plébiscite. A cette occasion, il
avait déclaré textuellement, - une franchise qui avait eu l'effet d'un bombe
-, "Ce n'est pas à cause du RJ, mais à cause des ACTIONS du FLJ, que le
Gouvernement bernois a changé de politique". C'est aux mêmes actions
qu'est dû l'abandon du projet de place d'arme aux Franches-Montagnes, ainsi
que la venue du conseiller fédéral Wahlen à Saignelégier.
Cette déclaration avait été reçue comme une baffe par Béguelin
qui s'était rendu compte que je lui passais devant, que lui (et le RJ puisque
l'un était l'autre) étaient toujours à la remorque des évènements et que ses
gesticulations n'avaient aucun effet positif. C'est alors qu'il commença à
qualifier le RJ de "mouvement de libération", plagiant le FLJ.
Alors que M. Huber parle d'actions - ce que considère être des actes de
résistance - nos tripatouilleurs d'Histoire (Rennwald,
Kohler et d'autres) les qualifient
"d'attentats terroristes", sans jamais parler des résultats obtenus
tels que présentés dans ces lignes, ni des raisons de l'auto-démolition de ce
canton.
Le 17 mai 1974, jour de l'assemblée des délégués du RJ à Porrentruy a été une
journée noire pour ce pays, puisque ce fut l'acceptation des modalités du
plébiscite.
::: Mais quel est donc ce canton
qui s'ampute volontairement d'une partie de son territoire ?
Il était très triste de voir ces Jurassiens, manipulés et excités, décider
plus qu'allègrement, de l'éclatement du Jura. Il était évident que le Sud, en
cas de oui, retournerait avec Berne afin d'échapper aux méthodes fascistes de
Béguelin, qui avait insulté sa frange alémanique
toute sa vie.
Faisant alors partie du comité directeur, j'avais été le premier sinon le
seul à demander le boycottage de ce plébiscite, afin de reprendre les mêmes
modalités qu'en 1959. La seule abstention avait été la mienne, ne pouvant ni
voter oui à l'éclatement ni non à un canton à sept districts, évidemment,
pour la création duquel je m'étais battu.
Le fascicule rédigé par Béguelin pour le 23 juin et
distribué dans tout le Jura annonçait clairement que le district ALLEMAND
(sic) de Laufon pourrait demander sa réintégration
dans le canton du Jura (à trois districts) - alors qu'il n'en était pas
encore sorti, - le oui était "la solution définitive de justice et de
démocratie", les pétainistes capitulaient avant de combattre, avouant
qu'ils se contenteraient "d'un canton
à territoire limité".
Il est évident que Béguelin (R. Schaffter
ne s'est jamais opposé à ses folies), a fait éclater le Jura et que sans lui
il serait encore entier. La seule victoire est celle de la purification
ethnique voulue par Béguelin, avec l'aide d'un
peuple aveugle et docile. Les trois districts restants sont ceux dont Berne
n'a pas voulu.
::: Béguelin
et Schaffter ne sont ni des "fondateurs",
ni des "pères de la patrie",
mais les fossoyeurs, de l'unité jurassienne.
L'imposture est maintenant gravée dans la pierre puisque sur la tombe de Béguelin, on peut lire: "il a rendu au Jura sa
fierté et sa liberté". Il mérite bien cela pour avoir déchiré notre
drapeau qui n'a plus aucun sens et est même usurpateur.
L'éclatement a été programmé bien à l'avance et en connaissance de cause, les
limites pouvant être définies sur la base des élections précédentes. Le PDC
est devenu "jurassien" lorsque le canton de Berne a refusé
d'augmenter ses conseillers d'Etat de 7 à 9, le privant de sa portion de
soupe aux choux. Sans influence dans le canton de Berne, il serait dominant
dans un nouveau canton.
Cette opinion m'a été suggérée par le fait qui s'était produit à l'assemblée
de la Fédération du RJ de Delémont, le 20 juin 1974 à Courroux. Nous avions
assisté à l'irruption, à 23.00 h. du juge Boinay
flanqué d'un jeunet répondant au nom de Pierre Boillat,
inconnus au bataillon, venus recommander le oui. Quatre ans plus tard, ce
dernier réapparaissait comme "ministre".
La curée se déroula comme prévu : Béguelin devint
le premier citoyen du canton (dans un canton à 7 districts il en aurait été
le premier chômeur), François Lachat en devint le
grand manitou et planqua sa sœur et son frère qui, d'avocat stagiaire devint
président de tribunal, R. Schaffter entra dans
l'administration, avec sa femme au moment où les autres en sortent, pour
lequel on créa un poste qu'on annula ensuite et devint même conseiller aux
Etats avec le succès qu'on connait, R. Jardin devint "ministre" et
planqua le reste de sa famille, G. Donzé planqua
son frère. Oubli : Béguelin planqua sa fille.
En ce qui me concerne et étant donné mes activités patriotiques, j'avais de
la peine à me réinsérer. Sur la base d'une maturité commerciale et de 5
langues, j'avais postulé pour un travail dans le département de J.P. Beuret.
Un ami avait téléphoné à J.C. Montavon - ancien
chef bélier et émule de Béguelin - lequel avait
répondu : "Il n'y a rien pour Joset".
Fr. Lachat, que j'avais interpelé m'avait répondu :
"C'est difficile. En fait, ils avaient fait disparaitre mon dossier.
Toutefois, j'avais appris que Béguelin avait reçu
un montant d'environ Fr. 130'000.- pour travaux fictifs, apparemment de Fr. Lachat. J'avais interrogé le "ministre" Boillat qui ne l'avait pas nié, mais avait précisé que
c'était "beaucoup moins", sans indiquer de montant. Ce montant
provenait des fonds mis à disposition par la Confédération pour installer ce
Canton.
Je me suis rapidement rendu compte, dès la mise en marche de ce Canton, que
le climat de haine, d'agression, de conflit permanent créé et entretenu par Béguelin, allait à l'encontre de toute solidarité. c'est
ainsi que j'avais regroupé dans une Association des Résistants Jurassiens et
Anciens Prisonniers (ARJAP) tous ceux qui, à des titres divers, avaient été
aux prises avec la Justice en relation avec la cause. J'estimais qu'une
amnistie était le premier geste à faire par ce canton, geste d'indépendance
et de solidarité, geste symbolique afin de blanchir et de reconnaître les siens.
Il incombait à Béguelin député, de déclencher et de
soutenir la procédure au nom du RJ. Il n'en fit rien et même s' y opposa. J'ai dû faire preuve d'acharnement - au nom
de l' ARJAP- pour obliger François Lachat à s'occuper de l'affaire, ce qu'il fit en traînant
les pieds.
Un vote à ce sujet a eu lieu lors d'une séance du parlement à Porrentruy en
1983, fixé juste après la pause. Présent jusquelà,
Béguelin avait alors pris la fuite juste avant le
vote. incapable de lever un doigt POUR le Jura, il avait démontré ne pas être
un Jurassien, mais un anti-Bernois, un manipulateur fuyant ses
responsabilités morales.
Le même schéma s'est reproduit avec Mme Tendon de Courfaivre,
emprisonnée par le juge Steulet durant 33 jours
(celui-là même qui, m'apportant des pommes pouries
à Thorberg, m'avait déclaré : "Vous ne l'aurez
jamais votre Jura"), et qui avait été récompensé ensuite en étant nommé
procureur. Toujours au nom de l'ARJAP, j'avais dû me battre avec le fameux
"ministre" Boillat qui avait fini par céder
et lui accorder un certain montant, montant remis par F. Mertenat
et J.P. Beuret lors d'une cérémonie où je n'avais
pas été invité - et qui s'étaient arrogé la beauté du geste, sans que ce soit
dit que c'est moi qui les y avais obligés. Là aussi, Béguelin
avait démontré être réfractaire à tout geste de solidarité et avait refusé sa
collaboration.
Sa déviance narcissique, son manque de scrupules, son despotisme sa manière
de se présenter soit en héros, soit en victime, sa méthode de taxer de
pro-bernois celui qui ne partageait pas sa folie, sa possibilité de démolir
psychologiquement celui qui le contrait, tout cela n'a été possible que grâce
aux moyens - usurpés - dont il disposait : rédacteur en chef du Jura Libre
pour publier et imposer ses vues, et secrétaire général qui lui permettait
d'intervenir dans les sections et donner ses mots d'ordre, cela avec la
complicité de comparses à sa solde.
C'est ainsi qu'il a attaqué Georges Hennet, Jean
Wilhelm, Gabriel Roy, Louis Domeniconi, Jean-Luc Vautravers et d'autres, les donnant aux chiens. Aucun
n'est sorti indemne de ses campagnes de dénigrement. Il a semé la division au
sein du RJ, imposé le manichéisme (ami/ennemi) et obtenu du comité directeur,
- suprême forfaiture - l'exclusion de la fédération de Delémont du
Rassemblement jurassien, formant, avec quelques pions, une fédération
parallèle. Depuis, la chute continue ...
Retournons en 1968 où, après quatre ans et huit mois de prison, - avec le
succès de mes actions mentionnées ci-dessus -, j'ai été reçu à St-Georges à
Delémont. Le comité directeur siégeait dans une salle attenante. Il avait
fallu les arracher à leurs chaises pour qu'ils viennent me saluer. Béguelin avait pris le fuite. Je
suis donc allé le trouver le lendemain dans son bureau et lui annoncer que
j'étais là. Il était furieux de ne pas avoir pu m'expulser comme il l'avait
fait avec Hennin et Boillat (celui-ci n'a pas pu
s'évader, puisque c'était ouvert).
Il avait alors eu cette phrase historique :
::: "Vous devriez partir à
l'étranger, ici vous n' aurez que des ennuis".
Avec dix ans d'avance, le "Prophète" avait annoncé la couleur de ce
que serait ce canton. En fait de saloperies, j'ai été choyé par ce canton
avorton et même mes enfants en sont les victimes et les otages aujourd'hui.
Il y a exactement dix ans, je me suis souvenu de ce proverbe arabe qui dit :
"Assieds-toi au bord de la rivière (ou de la route) et regarde passer le
cadavre de ton ennemi".
Après deux générations, le Béguelinisme est ancré
dans les mœurs. Il fait partie de la mentalité. Il est pour le moins curieux
pour moi, d'être confronté à une meute toujours prête à aboyer et à montrer
les dents, sans connaître les raisons de cette attitude. La lutte, les
sacrifices et le prix payé pour tirer ces gens d' une
tutelle dont il n'auraient jamais dû sortir, resteront pour moi l'erreur de
ma vie.
Jean-Marie Joset, 12 septembre 2003
(Texte distribué aux membres du Parlement jurassien
à l'occasion du dixième anniversaire de la disparition de R. Béguelin)
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Encore merci !
::: Communiqué de presse au
28.03.06
Dans une salle pleine
au repas et une excellente ambiance au bar, Sangliers, membres de FD et du
GFFD ont passé une super soirée à Tramelan. Seule
victime de notre passage chez Nicole : La Patronne !
En effet force est de
constater que face à leurs désillusions et à notre volonté toujours
réaffirmée de rester Bernois, une poignée d’activistes du Bélier se
sont crus drôles en peignant un drapeau jurassien. Confondant Pâques, Noël et
le 16 mars, ces braves nous ont offerts des ours en peluche
flambants neufs suspendus a des cordes de pendus, sans oublier en repartant
de voler le drapeau bernois et le Suisse ne laissant que le français.
A l’image d’Hellweg à la Boillat, Béliers
et escrocs semblent faire bon ménage… Et doivent détester l’Helvétie !
Qu’ils se rassurent,
la « vente Américaine » des ours, nous a rapporté de quoi faire
flotter encore longtemps de nombreux oriflammes Suisses ou Bernois. Merci
encore !
Et santé au stand de
la liste romande qui m’a très gentiment offert un verre de blanc samedi
passé. Ayant toujours respecté le débat démocratique le goût de ce vin, même
valaisan, m’était des plus agréable mais il l’aurait été encore plus si vous
pouviez transmettre a ces énergumènes, proches de vos partis, que des actes
gratuits aussi bêtes ne sont que l’expression d’une volonté dictatoriale
d’imposer sa propre loi. Le Jura bernois a démocratiquement voté, son avenir
est et restera le canton de berne !
Respectueux de ceux
qui dans la légalité prônent une autre pensée, nous saurons aussi confirmer
notre choix du 16 mars d’ici quelques jours.
PS. Sentimentalement
touchée par la perte du mât la tenancière souhaiterait vivement le retrouver
avec ou sans drapeau derrière sa porte…Faute de quoi elle portera plainte.
G.-A. Houriet, Président du groupe
Sanglier
Roland Tschan, Un membre du comité
directeur
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C'est pas
vrai !
::: paru
dans le Courrier des lecteurs du JDJ du 25.02.06
A propos de l'éditorial de P.-A. Brenzikofer du
22 février consacré notamment à la plainte du Groupe Sanglier contre la TSR
pour cause de présence zuberienne à Infrarouge.
Dans cet éditorial, il est affirmé que la réclamation déposée contre la TSR
fait du maire de Moutier la victime du syndrome (jurassien bernois)
consistant à couper chaque tête qui dépasse.
Cette conclusion passe à côté du but de la démarche du Groupe Sanglier. La
réclamation en question a été déposée contre la TSR et non pas contre M. Zuber, qui a simplement porté, avec conviction, la voix
des travailleurs de la Boillat. La réclamation ne
cherche pas à attaquer la prestation de celui-ci à la TSR ou son action
politique générale, mais à mettre la TSR devant ses responsabilités.
En pleine campagne électorale, les médias au bénéfice d'une concession
publique ont le devoir légal de traiter les candidats aux élections de
manière équitable afin de garantir la libre formation de l'opinion. Cela ne
veut pas dire que la TSR aurait dû inviter les autres candidats au Conseil
exécutif: à peine deux mois avant les élections, elle se devait en fait de
n'en inviter aucun! Le Comité de soutien à la Boillat
compte bien assez de personnalités profilées et compétentes qui auraient pu
être présentes sur le plateau d'Infrarouge le 31 janvier (par exemple Pierre Kohler ou Flavio Torti).
Rappeler ses devoirs à un média d'importance nationale n'a rien à voir avec
le fait de couper une tête qui dépasse!
Manfred Bühler, Cortébert
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La
TSR est incorrigible
::: Communiqué
de presse du 20.02.06
A peine quelques mois
après avoir été clairement condamnée par l’Autorité indépendante d’examen des
plaintes en matière de radio et télévision (AIEP), la Télévision suisse
romande (TSR) remet les pieds dans le plat. Rappelons que l’AIEP a clairement
établi le parti pris séparatiste de la TSR lors des commémorations du
plébiscite de 1974 (émissions de 2004).
Le 31 janvier dernier,
l’invité principal de l’émission Infrarouge consacrée à la grève de la
Boillat n’était autre que le leader autonomiste et
Maire de Moutier Maxime Zuber, qui a été présenté
en ouverture d’émission en tant que candidat au Gouvernement bernois. Or, à
peine deux mois avant les élections cantonales bernoises, un tel procédé est
tout simplement injustifiable et foule au pied la libre formation de
l’opinion politique. Il est scandaleux que la TSR se permette de donner une
tribune aussi large à un seul candidat au Conseil-exécutif, de plus sur un
sujet qui touche de si près le Jura bernois dans son ensemble.
Au vu de ce constat,
le Groupe sanglier a décidé de déposer une nouvelle réclamation auprès du
Médiateur compétent. Cette démarche est soutenue par près de trente personnes
issues de tous les partis gouvernementaux du Jura bernois.
Groupe Sanglier du Jura bernois
Par le président, Guillaume-Albert Houriet
***
PS: La
plainte est disponible en format "pdf"
ci-dessous:

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Année 2005
Communiqué de presse paru dans le JDJ
(mi-août 2005)
::: Si j'étais élu
En réponse
au courrier de Maxime Zuber (le JDJ du 9 août),
consacré au refus du canton de Berne de renouveler sa subvention au
Mont-Soleil Open Air.
Non, M. Zuber, je n'irai pas lorgner du côté du Jura, mais je
jouerais mon rôle de député bernois. Non, M. Zuber,
je ne vanterais pas les mérites de la loterie romande alors même que les
distributions sont toutes aussi discutables... J'irais déposer
l'interpellation suivante. Voici dix ans environ, M. Alex Mojon,
responsable des fonds culturels, et moi-même, nous nous entendions pour une
couverture de déficit concernant l'Open Air de Mont-Soleil, tout open air
étant tributaire du temps. Cette manière de voir les choses peut-elle être
reconduite? L'Open Air de Mont-Soleil est la seule manifestation d'envergure
organisée dans le Jura bernois pouvant remédier à la faiblesse de l'Office du
tourisme, à la disparition du Concours hippique national de Tramelan, au manque de sérieux de l'ex-fondation Bellelay et à l'inexistence d'une auberge de jeunesse.
Hormis la Foire de Chaindon qui s'autofinance par
ses stands et une bonne gérance, rien ne se fait dans cette partie du canton.
Que compte faire le canton pour y remédier?
L'Open Air de
Mont-Soleil peut se targuer d'être le seul en Europe à n'utiliser que de
l'énergie renouvelable ou solaire. Ne mérite-t-il pas par là même une aide et
des encouragements selon les beaux propos écologiques du canton? La commune
de Saint-Imier participe-t-elle à l'organisation financièrement ou par la
mise à disposition de certains moyens? Si oui, pour quelles raisons le canton
ne participe-t-il pas de la même manière et pour le même montant? Est-il vrai
que si le Mont-Soleil Open Air, point de rencontre d'une jeunesse saine, ne
reçoit plus de subventions, les anarcho-séparatistes
"d'Espace Noir", perturbateurs de la course d'école du Conseil
Fédéral, en reçoivent encore? Enfin, quelle est la proportion exacte des
subventions ou garanties ayant été attribuée aux trois districts jurassiens
bernois ces trois dernières années?
Guillaume-Albert Houriet, Corgémont
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Communiqué de presse paru dans le JDJ au mois de juin 2005
::: Enfin!
A propos
des émissions de la TSR sur la Question jurassienne, qui ont violé le droit
des programmes en passant sous silence le point de vue antiséparatiste (Le JDJ du 14
mai). Après des années d'une lutte inégale entre le Goliath arrogant
qu'est la télévision suisse-genevoise et le Groupe Sanglier, nous avons enfin
eu gain de cause. L'autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de
TV reconnaît le parti pris d'une TV qui s'est toujours engagée du côté des séparatistes , des anti-Suisse, des terroristes du Bélier.
En tant que président du Groupe Sanglier, j'ai contre vents et marées
maintenu ma plainte et ce grâce au soutien de centaines de cosignataires
(...) Les leçons de morale, les pressions afin de me faire retirer ma plainte
ou les accusations faisant croire qu'une fois de plus, j'allais ridiculiser
le Jura bernois ont donc été vaines! Volonté, courage et politique claire
peuvent parfois payer. N'en déplaise à certain(e)s député(e)s, membre de la
SRTBE!
Il est vrai
que ce n'est pas qu'une victoire morale, mais elle est de taille. Le respect
des choix démocratiques du Jura bernois, la vérité des faits et une juste
information nous engagent à continuer le combat pour le bien du pays bernois,
pour notre droit à ne pas être considérés comme des citoyens de seconde zone
et, surtout, pour une liberté si chèrement acquise voici 30 ans face aux
pressions médiatiques et au machiavélisme séparatiste.
Guillaume-Albert Houriet, Corgémont
=> Vous
trouverez le compte-rendu complet de la plainte en format "pdf" ICI
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Communiqué de presse paru
dans le JDJ du 25 mai 2005
::: Une toute belle fête !
Ils étaient 40 au plus, ces Béliers, dont douze voitures aux plaques JU...
Nous avons bien rigolé. Ce n'est pas demain que la jeunesse du Jura bernois
les rejoindra.
Qu'ils avaient l'air perdu avec leurs trois sans-papiers, leurs joints, leurs
bières et leurs aller-retour chez Pick-Pay. Les égarés du monde
méritant un droit à l'existence, nous nous sommes bornés, par deux banderoles
interposées, à leur souhaiter la bienvenue dans le Jura bernois!
La presse en écrit des lignes, nous pas. Ils étaient tout simplement rien,
esseulés et si vite repartis... Si peu nombreux qu'ils n'ont même rien cassé.
Juste enlevé nos affiches fixées au papier collant. Eux préfèrent une colle
épaisse. Juste question d'emmerder tout et tout le monde! C'est sale, un
Bélier, cela pue et n'intéresse plus personne. La fête des Theurottes ou DJ-Bulon, c'est
tout de même plus «cool» que les théories fascistes éculées aux relents ethnistes et xénophobes voire anti-tout
à la sauce moutons mal cuits. Dites-nous, «cool» c'est bien un germanisme?
Comité directeur du Groupe Sanglier
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Communiqué de presse paru
dans le JDJ du 18 mars 2005
::: 30 ans et plus que ça suffit
Durant la nuit, 2 immenses drapeaux bernois se sont mis à
flotter sur la tour de Moron et au pavillon de Moutier, symbolisant notre
attachement à Berne.
Le
Sanglier constate toutefois que :
- Les
plus de 100 000 bernois de langue française ne sont que des citoyens de
seconde zone considérés comme bouches trous par les radios et TV d’état. Un
commentaire de 20 minutes peu neutre et historiquement douteux et une
propagande unilatérale frisant l’insulte publique a l’égard des Jurassiens
bernois en contrepartie de la déferlante euphorique des désaxés de l’info à
l’occasion des 30 ans de la victoire du terrorisme jurassien.
L’info
reste le fruit des infiltrations annexionnistes.
Cela
suffit.
- Que
la Confédération elle-même se montre incapable de faire respecter ses propres
lois en cautionnant malgré les déficits le coûteux moulin a
vent qu’est l’A.I.J. Un organe sans la moindre légitimité populaire ne
servant qu’a offrir un semblant de voix à une mini minorité annexionniste en
constante diminution.
En
ferait-on de même en Valais ou à Uri ?
Cela
suffit.
- Que
l’A.I.J. , assemblée sans crédibilité, n’a aucun
soutien populaire et provoque dans le vide notre population. Ignorer, a
contre sens, les collaborations en proposant des fusions exclusivement
jurassiennes c’est se moquer du peuple. Les hôpitaux en sont l’exemple le
plus récent.
C est
un peu comme proposer aux Bosniaques ou aux Kosovars d’être soignés a
Belgrade par des fanatiques Serbes… La communauté internationale crierait au
scandale ! Ici c’est le silence.
Cela
suffit. Pour nous Sangliers mieux vaut crever libre chez nous qu’être
euthanasiés du coté de Delémont.
- Que
la petite vedette du conseil municipal de Moutier est un prof biennois bien peu égalitaire. Les élèves de Renan, La Neuveville ou Tramelan ne
devant en aucun cas faire de l’ombre a ceux de
Moutier qui, bien naturellement, devraient rallier Delémont l’étrangère.
Question de coût, de temps, d’endoctrinement ? Cela suffit.
- Que
les 80% des jurassiens bernois et les Sangliers avec n’ont aucune envie,
malgré les pressions, surtout médiatiques de nos jours, de changer de canton
! Les quelques brebis errantes finiront bien par rejoindre la médiocratie
voisine.
Nous,
nous fêterons encore longtemps le 16 mars, simple confirmation d’une origine
bernoise vieille de plus de 500 ans.
Groupe
Sanglier

(cette photo
n'a pas été publiée dans le JDJ)
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Année 2004
Communiqué de presse paru
dans le JDJ du 31.07.2004
::: Des Sangliers scandalisés
Suite aux
scandaleuses émissions de la télévision et la radio romande à l'heure de
«fêter» les trente ans d'un canton jurassique symbolisant l'abdication des
règles démocratiques, la violence et le rejet de toute vision d'avenir, le
groupe Sanglier a décidé de porter plainte en suivant les procédures
légales.
Sans
publicité et sans récolte de signature organisée, juste par quelques amis
interposés, plus de 200 personnes ont cosigné la plainte déposée par le
groupe Sanglier et son président. Autant donc que la poignée de
fanatiques réunis dans un château français pour un apéritif offert à
l'occasion des trente ans de ce triste plébiscite.
Sous les flashes de la presse, de la télévision et de la radio, ces quelques
fanatiques purent s'en donner à cœur joie et tromper toutes les règles de la
déontologie journalistique.
Le médiateur pour la radio et télévision suisse romande nous recevra
accompagné de certains des plus hauts responsables de l'information, tant à
la radio qu'à la télévision. A cette occasion, notre juriste se fera un
plaisir de lui remettre nos nombreuses signatures. L'affaire suivra donc son
cours.
Recevant ces jours derniers une charmante invitation pour un apéritif
dînatoire censé fêter 50 ans de désinformation à la télévision suisse romande
et ne «bouffant» pas à tous les rateliers nous
avons refusé cette ironique invitation. Sans parler de l'oubli habituel des
députés francophones biennois, la télévision suisse
romande s'efforçant par la même d'ignorer le bilinguisme bernois. Une
télévision d'état se devrait pour le moins de faire de l'information. Et
lorsque l'on se prétend d'idée suisse, on en cultive le principe, mais pas le
culte de la division du terrorisme ou du «Röschtigraben».
Comité directeur du groupe Sanglier
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Communiqué de presse paru
dans le JDJ du 17.03.2004
::: Après le 16 mars
Le Groupe Sanglier
constate qu'après un quart de siècle, le canton du Jura s'est totalement
discrédité:
- A en croire des sondages, la population bernoise est bien plus heureuse que
celle du mini canton, qui enregistre le taux le plus fort de mécontents sur
l'ensemble de la Suisse!
- Sa volonté d'annexion n'a aucune prise sur les Bernois francophones et la
théorie largement répandue visant à faire croire que la jeunesse était "séparatisante" ne tient pas la route, vu le recul
constant des suffrages des listes séparatistes.
- Le Gouvernement jurassien se moque du monde en osant proposer une minute de
silence suite aux attentats de Madrid. Le groupuscule terroriste du Bélier,
son compagnon de route, n'a-t-il pas invité régulièrement les criminels
corses, ceux du PKK, de l'IRA ou de l'ETA?
A quand la collaboration active avec Al-Qaïda?
Le Groupe Sanglier constate que notre choix était le bon. Pont entre
différentes cultures, lieu de paix, notre canton s'efforce de laisser
s'exprimer les régions et les différences dans le respect des langues, des
religions et des cultures.
N'en déplaise à Alain Pichard, qui écrit de manière neutre que «seuls les
citoyens du Jura bernois pourront reconstruire ce qu'ils ont défait en 1975».
Nous ne nous sentons pas responsables des Béguelineries.
Une poignée de fanatiques à la solde d'une idéologie fachiste
ou vaticane s'en est chargée en n'acceptant pas la pluriculturalité!
Enfin, le Sanglier, après une minute de silence à toutes les victimes du
terrorisme, d'où qu'elles viennent, a fêté le 16 mars avec succès samedi
passé à Tramelan.
Notre liberté, notre joie de vivre, notre non au fanatisme ou au culte (voire
messe) de l'ethnie, la fierté d'être Suisse et Bernois a un nom: 16 mars.
Groupe
Sanglier
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Année 2003
Communiqué de presse paru
dans le JDJ du 13.12.2003
::: 30 ans de loyauté
Voici
trente ans, à l'initiative de jeunes du Jura bernois, le Groupe Sanglier était
créé. Face à la violence et à l'embrigadement, forcé parfois, qui se voulait
être la force de nos adversaires politiques, le Groupe Sanglier, mouvement
pacifiste, ouvert et respectueux des valeurs démocratiques, se devait de voir
le jour. Trente ans plus tard, force est de constater que:
-
La théorie largement répandue dans la presse tenant à faire croire que la
jeunesse avait des tendances pro mini canton était et reste fausse. Depuis
trente ans, les scores annexionnistes diminuent régulièrement.
- Le Groupe Sanglier, comme annoncé voici trente ans, n'a jamais eu recours à
la violence systématique ou à des atteintes au patrimoine.
- Grâce, entre autres, à nos actions, notre population vit libre dans le
canton de son choix.
- La jeunesse de ce pays a souvent, par le canal de notre mouvement, pu faire
entendre sa voix, ses doutes et ses espoirs, provoquant dans la plus parfaite
liberté quelques conflits de générations à notre avis fort utiles.
L'esprit ouvert du mouvement apolitique qu'est le nôtre provoqua et
provoquera encore de nombreux débats constructifs pour l'avenir de la partie
francophone du canton de Berne. Nous considérons toujours qu'il faut oser
réclamer pour obtenir et ce dans tout Etat démocratique. Il n'est pas
nécessaire pour autant de remettre en cause son appartenance cantonale.
Trente ans après, notre volonté n'a pas changé. Si aujourd'hui, grâce au
calme ambiant et au recul de nos adversaires, nos activités culturelles,
sportives ou politiques ont diminué, nous sommes toujours bien présents.
Preuves en sont nos nombreuses rencontres, sorties, réactions par tracts ou
voie de presse. Ou encore et surtout notre journal créé voici bientôt vingt
ans et tiré à plus de 1400 exemplaires.
Le Groupe Sanglier reste vigilant au service d'un Jura bernois libre de ses
choix, de ses revendications, de ses rêves. Jamais nous n'autoriserons
quiconque à choisir pour nous! C'était et cela reste notre volonté première.
En cette période de fin d'année, le comité directeur tient à exprimer ses
sentiments de gratitude à tous ceux qui nous ont soutenus, à vous toutes et
tous qui vous battez à nos côtés avec force et détermination. Une pensée
toute spéciale va à nos nombreux membres atteints physiquement ou moralement
durant de longs combats. Grâce à vous une minorité d'excités à la solde
d'extrémistes enragés n'a pas eu raison de la démocratie et de la majorité
des citoyens du Jura bernois.
Enfin, c'est la larme à l'œil que nous nous souvenons de nombre de nos
membres, fidèles Sangliers bien trop tôt disparus. Pour vous, pour toi, nous
continuerons à nous engager pour le bien du pays de Berne et de sa partie
francophone.
Comité directeur du Groupe Sanglier
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Le Boutoir
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