A l'affiche:

- Quand la TSR fait la campagne d'un candidat!

- Un candidat comme un autre?

- Le bon sens au Conseil Exécutif

- Un membre des Sangliers accède à la mairie

 

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No 80 - Mars 2006
 
Quand la TSR fait la campagne
 d’un candidat!

 

Etonnant ce titre? Nous, qui payons la redevance qui va directement dans les caisses de la TSR, pourrions nous attendre à une information neutre politiquement.

Or c’est tout le contraire, la Télévision Suisse Romande (TSR) essaie d’influencer l’électorat à un peu plus d’un mois des élections cantonales bernoises. La Société de Radio Télévision (SRT–Berne) l’a d’ailleurs relevé et son président est heureusement intervenu.

En effet, le candidat séparatiste et opportuniste Zuber est adulé par les pontes de la TSR. Finalement, il n’en peut rien le cabotin, même s’il en profite pour se profiler. Il faut chercher les causes de cette omniprésence zubériale à la TSR au sommet de la Télévision Séparatiste Romande (c’est aussi TSR, non?).

::: Un Directeur bien engagé

Le Directeur de la TSR en personne soutiendrait becs et ongles le candidat séparatiste au Conseil exécutif. D’où les fenêtres visuelles illimitées sur la TSR (Temps Présent, Infrarouge, Téléjournal matin, midi et soir, etc.) du candidat au gouvernement bernois. Quant aux autres candidats au Gouvernement, la TSR ne leur donne même pas la parole pour savoir ce qu’ils pensent.

::: La preuve:

•     Temps de parole de la candidate UDC - PRD au Gouvernement : 0 minute

•    Temps de parole de Philippe Perrenoud, candidat PS au Gouvernement : 0 minute.

De sources sûres, le Directeur de la Télévision Séparatiste Romande (TSR) M. Gilles Marchand a appelé personnellement le candidat Zuber pour lui indiquer que des Bernois se plaignaient de sa présence à la TSR. M. Marchand l’aurait assuré de tout son soutien! D’ailleurs, suite à l’émission Infrarouge, le Directeur Marchand aurait même fait envoyer un e-mail de remerciement au candidat séparatiste pour le féliciter de sa prestation télévisuelle. Que de délicatesses pour le candidat de la TSR au Gouvernement bernois.

::: Pourquoi tant de haine?

Une question nous vient à l’esprit! Pourquoi le Directeur de la TSR Gilles Marchand s’implique personnellement dans la campagne électorale pour soutenir le candidat séparatiste?

La réponse est simple! Vous souvenez-vous de l’anniversaire de la création du canton du Jura? La TSR avait mis les petits plats dans les grands dans le Jura et s’était retrouvée avec une plainte du Groupe Sanglier emmenée par l’ancien Député Guillaume-Albert Houriet.

::: La plainte des Sangliers!

Le Directeur Marchand avait accueilli cette plainte avec rebuffade. Le paladin pensait que la plainte serait balayée d’un revers de main Pas de chance, le Groupe Sangliers a gagné et c’est la TSR, donc son Directeur, qui a reçu l’addition salée du dilettantisme de la TSR! L’indigestion a été tellement forte, que la guérison n’est pas encore terminée! La dent de M. Marchand contre le
Groupe Sanglier et les Bernois en général est tenace! L’annonce de la candidature séparatiste a
rendu l’espoir au Directeur de pouvoir rendre la monnaie de sa pièce aux pro-bernois.

::: Veiller à la neutralité de la TSR

Ainsi, à la TSR, l’iniquité est de mise. Mais les Bernois ne sont pas des sots! Et Monsieur Marchand doit faire attention, car la TSR est financée avec des fonds publics. Même si le Directeur soutient le candidat séparatiste à titre personnel (ce serait son droit), la TSR doit rester neutre politiquement (ce qui n’est pas le cas à ce jour) Gageons que le Groupe Sanglier surveillera de près ce directeur avant que la campagne pestilentielle de la TSR se métastase.
 

Sylvain Astier, Député (PRD/Moutier)
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Un candidat comme un autre ?
 

Quatre prétendant(e)s romand(e)s sont entré(e)s dans la course au Conseil exécutif qui se terminera par l’élection du 9 avril prochain. Un droit bien naturel qui ne saurait être refusé à qui que ce soit. Toutefois, la candidature du maire de Moutier interpelle bien des personnes du Jura bernois et d’ailleurs. Si le principe de se présenter n’est pas contesté (nous sommes en démocratie) il faut tout de même un peu s’interroger sur le fond, c’est-à-dire sur certaines motivations et idées politiques de Maxime Zuber.

::: Bas les masques…

Tout le monde le sait, le député-maire de Moutier ne porte par Berne dans son cœur. Est-ce parce qu’un gentil ourson est trop grand pour s’y faire ne serait-ce qu’une petite place ? Trêve de plaisanterie.

Maxime Zuber le clame à qui veut l’entendre: la «Question jurassienne» n’est pas un thème de campagne. Manière comme une autre de refuser de répondre aux personnes qui l’interrogent sur l’avenir politique du Jura bernois. Un leader autonomiste aussi passionné et virulent aurait-il soudain perdu sa foi ? Non bien sûr, il s’agit d’une simple stratégie électorale visant à se rendre suffisamment respectable pour ratisser le plus large possible. But plus ou moins avoué: être en tête
dans le Jura bernois pour pouvoir reprendre de plus belle les lamentations contre le «Gross Kanton» qui imposerait même le ou la représentant(e) du Jura bernois au Conseil exécutif. Subsidiairement, cela permet de se profiler en vue des élections au Conseil national de 2007…

::: Un peu de courage SVP !

Le courage et l’expression des idées minoritaires n’ont pourtant jamais manqué dans le camp autonomiste, en particulier chez le maire de Moutier. Voici pourtant que le candidat au Conseil exécutif est muet et tétanisé à la simple évocation de la «Question». Situation pour le moins étrange qui s’est vérifiée de manière éclatante lors du débat électoral du Journal du Jura le 26 janvier 2006 à Sonceboz. Ceci dit, cet état de fait ne doit pas endormir la vigilance de l’électeur.
Non, la place d’un leader autonomiste n’est pas au Conseil exécutif, d’autant plus lorsque la personne en question n’a plus le courage d’afficher, pendant la campagne électorale, ses convictions sur un thème qui n’a rien de secondaire dans le Jura bernois !
 

Manfred Bühler, Cortébert
 
P.S.
Entre Marc Früh (UDF), Philippe Perrenoud (PS) et Annelise Vaucher
(UDC), les électrices et les électeurs du Jura bernois disposent d’un
choix de personnalités qui ne cachent pas leur conviction profonde sur
l’avenir institutionnel du Jura bernois. A vos bulletins de vote !

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Le bon sens au Conseil-exécutif

Au Gouvernement cantonal, il faut des personnes douées d’un solide bon sens, d’une expérience professionnelle aussi large que possible, mais aussi de représentant(e)s qui prennent les aspirations des citoyen(ne)s bernois(es) au sérieux et qui vont à la rencontre de gens.

Annelise Vaucher, en tant que politicienne active dans la région depuis de nombreuses années, remplit toutes ces conditions. Que ce soit dans son action au niveau communal ou régional, Annelise Vaucher a toujours fait primer les décisions bien réfléchies sur les intérêts
particuliers, dans l’intérêt général. Elle a montré une grande sensibilité aux problèmes sociaux et économiques.

Elle a également toujours œuvré pour la mise en valeur des atouts du Jura bernois en tant que région où il fait bon vivre et travailler, mais aussi se détendre.

Le comité de soutien formé pour appuyer sa candidature compte plus de 100 membres dont notamment la plupart des  parlementaires fédéraux de l’UDC bernoise, des député(e)s UDC et PRD et des personnalités du monde politique et économique du Jura bernois.

Annelise Vaucher a toujours été une femme de dossiers qui a accompli un immense travail sans chercher la lumière de projecteurs.

Son bon sens, hérité de ses racines terriennes et de sa large expérience des responsabilités publiques, serait bienvenu au Conseil-exécutif.

Le Gouvernement ne devrait pas uniquement compter des personnes bardées de titres universitaires !

C’est pour toutes ces raisons qu’Annelise Vaucher mérite votre confiance le 9 avril 2006 dans les urnes. Merci !
 


Comité de soutien Annelise Vaucher au Conseil-exécutif

::: Carte d’identité d'Annelise Vaucher:

-  Née en 1952, mariée
-  Parti: UDC
-  Assistante de direction (diplôme fédéral), officière d’état civil
-  Maire de Cormoret depuis 1992
-  Présidente du SASDOVAL
-  Vice-présidente de l’Association régionale Centre-Jura
-  Présidente du Syndicat de l’hôpital du district de Courtelary
-  Membre de la Commission du gymnase français de Bienne
- Membre du Conseil d’administration de la Caisse d’épargne du district de Courtelary
-  Site Internet: www.annelise-vaucher.ch
-  Adresse électronique: annelise.vaucher@bluewin.ch

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un membre des Sangliers accède à la mairie

 
Les antiséparatistes d'Orvin et des environs ont appris avec un plaisir non dissimulé l’élection de Monsieur Damien Breitschmied au poste de maire de la Commune d’Orvin.

Après de nombreuses vicissitudes au sein de l’exécutif orvinois, notre jeune postier de 30 ans a accepté d’endosser la charge, à la satisfaction de l’Assemblée municipale Orvinoise, qui l’a élu maire par applaudissements.

Né le 23 juin 1975 (eh oui, ça ne s’invente pas!), marié à Gladys Bourquin, une fille d’Orvin «du bon bord», Damien Breitschmied s’est tout de suite fait apprécié au village, comme citoyen engagé et sympathique. Mais c’est à la Commission d’Ecole, qu’il a présidé pendant 8 ans, qu’il s’est fait le mieux connaître.

Discret, posé, mais déterminé, Damien Breitschmied fera sans nul doute un bon maire. Et, qui plus est, saura défendre les idées politiques qui sont les siennes au sein de l’exécutif orvinois et dans d’autres institutions.

Bravo Damien, on est avec toi!

 
Un groupe de citoyens d’Orvin

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